Article dans Le Soir : « Faut-il modifier la loi drogues de 1921 ? »
Demain, 24 février 2021, la législation belge sur les drogues aura un siècle. A cette occasion, deux collectifs – #STOP1921 et SMART on Drugs – demandent que la législation en matière de drogues soit évaluée. Avec l’espoir de la faire évoluer.
Ces deux collectifs rassemblent des associations et des citoyens au travers de la campagne « Unhappy Birthday ». Christine Guillain, professeure de droit pénal à l’Université Saint-Louis – Bruxelles, responsable du GREPEC, intervient à plusieurs reprises dans cet article, rédigé par Mathieu Colinet, journaliste au service Forum.
La criminalisation n’a jamais empêché la consommation et les comportements qui l’entourent, », affirme-t-elle. « Le fait de décriminaliser pourrait éventuellement favoriser une recrudescence de la consommation dans un premier temps avant un retour à la normale. C’est en tout cas ce qu’on a remarqué aux Pays-Bas avec le cannabis après l’ouverture des coffee-shops.
Bruno Valkeneers, de chez Commission Drogues du Centre, cite le cas du Portugal, qui a décidé de décriminaliser l’usage de toutes les drogues en 2001. Cette mesure est assortie d’un renforcement de la prévention, de la réduction des risques et des soins aux personnes dépendantes.
Christine Guillain reprend également le Portugal comme exemple, en précisant qu’il faut s’entendre sur le termes.
Par décriminalisation, on entend la sortie du champ pénal pour l’usage de drogues et les comportements entourant celui-ci. Cela ne signifie pas une absence de sanctions. Le Portugal a ainsi fait le choix d’opter pour des sanctions administratives plutôt que pénales
Vous pouvez consulter une partie de l’article ici.